1.3.05

3 - Une carrière de marin qui débute à Nice



Le port de Nice au début du XIXe siècle



Garibaldi fut ainsi un homme issu de deux cultures, française et italienne, cultures qui l’amenèrent à s’ouvrir au monde et à sortir de sa ville natale. Le métier de marin qu’il choisit par la force des choses le poussa à voyager dans toute la Méditerranée.
À quinze ans, il s'engagea comme mousse, et fit son premier voyage à Odessa. Son deuxième voyage à Rome à l'âge de dix-huit ans, en 1825, en compagnie de son père et sur la tartane familiale, la Santa-Reparata, fut pour lui une révélation et une déception. La Rome des papes, exsangue, corrompue et en ruines, était bien différente de celle qu'il imaginait, mais Rome devint son obsession.
Il commença sa carrière de marin en assurant les relations avec le Levant, Constantinople ou Taganrog (port russe de la mer d'Azov). Il était un jeune homme exalté, indépendant, maîtrisant les langues, curieux. Il faisait partie de cette génération étouffée par l'ordre contre-révolutionnaire, mystique et réactionnaire imposé par le Congrés de Vienne et les grandes puissances victorieuses de Napoléon Ier, l'Autriche, la Russie, la Prusse et le Royaume-Uni, cette génération qui eut vingt ans sous la Restauration, et qui en 1830-1831 inonda l’Europe et la péninsule italienne de ses rêves et de ses espoirs romantiques.

À suivre...

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